– Iyar est lié au mot hébreu « or » qui signifie lumière. Le Midrash explique qu’il fut nommé en référence à la manne qui a commencé à tomber au cours du mois d’Iyar, un mois après que les Juifs aient quitté l’Égypte. La manne était blanche, brillante et dotée d’un rayonnement divin.
– Pendant sept semaines, du deuxième jour de Pessa’h jusqu’à Chavouot, les Juifs comptent le Omer, marquant le passage de 49 jours entre ces deux fêtes. Chaque jour, nous récitons une nouvelle bénédiction, car le décompte de chaque jour est une mitsva en soi.
– À l’époque du Temple, le Second Pessa’h (Pessa’h Chéni) était célébré par un homme n’ayant pu– en raison de son impureté ou de son éloignement – apporter l’offrande pascale pendant Pessa’h. Une deuxième chance de manger le sacrifice lui était donnée un mois plus tard, dans la nuit suivant le 14 Iyar.
À notre époque où les sacrifices ne sont plus offerts, nous commémorons le Second Pessa’h en mangeant de la matsa.
– Lag BaOmer est célébré le 18 Iyar
Avant sa mort, Rabbi Shimon bar (fils de) Yo’haï, un sage talmudique du 1er siècle, demanda que l’anniversaire de son décès soit célébré dans la joie plutôt que dans le deuil. Il mourut le 18 Iyar en 160 de l’ère commune, et ce jour, appelé Lag BaOmer (« 33ème du Omer ») est commémoré depuis lors.
– Iyar est un mois de guérison
Iyar représente le retour au quotidien – notre premier jour de retour au travail après les vacances. À ce stade, il devient difficile d’insuffler l’enthousiasme de la nouveauté à notre étude de la Torah et à notre pratique des mitsvot.
C’est là qu’intervient la guérison. D.ieu dit : « Toutes les maladies… Je ne placerai pas sur toi, car Je suis l’Éternel qui te guérit. » En d’autres termes, D.ieu nous donne un traitement préventif – la capacité de combattre l’apathie et de vivre notre service divin avec passion et enthousiasme. Mais bien que D.ieu nous aide, c’est à nous d’accomplir le travail. Si nous faisons l’effort de voir le monde à travers les yeux d’un enfant, avec ouverture et curiosité, nous pourrons vaincre les forces de l’apathie.
– Le signe du zodiaque de Iyar est le Taureau
Dans la pensée mystique juive, le taureau symbolise l’âme animale. L’âme animale, comme le taureau, est indisciplinée mais peut être productive si elle est attelée.
Notre mission en Iyar est d’apprivoiser le taureau. Chaque nuit, après avoir compté le Omer, nous disons une petite prière dans laquelle nous demandons à D.ieu de rectifier une petite partie de notre âme animale.
Nous espérons qu’à l’arrivée de Chavouot, nous serons un peu plus aptes à recevoir la parole de D.ieu.