empathie

Un des piliers sur lesquels repose notre monde est le ‘Hessed, qui est lui-même généré par l’empathie. Quand on montre à l’autre de la considération, que ce soit par un sourire ou par quelques paroles, on fait passer le message implicite que cette personne est importante, qu’elle a de la valeur. Et chacun d’entre nous a besoin de cette reconnaissance !

C’est un enseignement très précieux que nous délivre ici Hachem. Pour preuve : un homme qui offre à son ami le plus beau cadeau du monde avec un visage triste est considéré comme ne lui ayant rien donné ; celui qui le fait avec un visage rayonnant, même s’il ne lui a presque rien donné, est considéré comme lui ayant offert les plus beaux cadeaux du monde ! (Rabbi Nathan de Breslev). Il ne suffit donc pas d’être généreux. Donner un cadeau sans y mettre de l’empathie revient à faire passer un objet d’une main à l’autre. Alors qu’au contraire, savoir se réjouir pour l’autre, prendre part à sa joie quand on lui donne un cadeau, un sourire ou une attention se révèle plus précieux que tout autre don. Et c’est généralement le souvenir qu’il restera de ce cadeau longtemps après qu’on l’ait reçu.

L’empathie est plus qu’une émotion ressentie. Il s’agit en quelque sorte d’un don. Comme le dit le Rav Eliahou Dessler (dont la Hiloula tombe ce vendredi 24 Tévèt) : “Lorsqu’un homme donne, il cède un peu de sa personne et il en vient à aimer celui à qui il donne, puisqu’il retrouve chez l’autre un peu de lui-même”.

C’est là que réside toute la force de l’empathie : elle ne nécessite aucune connexion visible. Ce n’est pas un sentiment de bienveillance réservé au cercle de la famille proche ou des amis. Au contraire, elle touche tous les cœurs telle une flèche qui ne rate jamais sa cible.

 

Les 3 sens qui font la différence !

1 Parler… avec considération ! Par exemple, en ce qui me concerne, j’ai arrêté de demander “comment ça va ?” de façon mécanique. Lorsque je m’adresse à quelqu’un, je fais attention à prononcer son prénom (ou son nom), je prends le temps de lui demander de ses nouvelles avant de formuler ma question, je propose mon aide spontanément et plus souvent, etc.

2 Voir… un visage souriant ! Quand j’offre un cadeau, ou même un simple café, je m’assure de toujours le faire avec joie, avec un grand sourire pour accompagner mon geste. Et je vois la différence ! Le visage de la personne s’illumine et je ressens tout le bien que cela lui apporte, au-delà du “don matériel” qui accompagne ma bienveillance.

3 Entendre… ce que l’autre a à dire ! A l’ère de la course quotidienne et des nouvelles technologies, où on passe davantage de temps à lire ou envoyer des messages, on ne prend malheureusement plus toujours ce temps… d’écouter l’autre, de le voir physiquement, de réconforter une amie chaleureusement en la prenant dans les bras. “Être gentil est plus important que d’être droit. Car bien souvent, ce dont les gens ont besoin, ce n’est pas d’un cerveau brillant qui parle, mais d’un cœur spécial qui écoute…”

Avec de simples attentions comme celles-ci, nous pouvons améliorer la journée d’une personne, changer sa vie, construire un monde… alors ne passons pas à côté !

 

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